A Pimperné

Le lieu-dit “Pimperné” fait référence aux pruneliers qui garnissaient les environs de la fontaine. Les dames des environs venaient y laver leur linge. Les mauvaises langues disaient qu'elles en profitaient pour cancaner, mais à Bastogne cela ne se faisait pas!

A la Pentecôte; l'antique kermesse de Bastogne se tenait à Pimperné. Dès 16 heures, les festivités débutaient dans cet agréable espace naturellement boisé, agrémenté de tonnelles et de charmilles, meublé de tables et de bancs. Il faisait bon s'y rafraîchir. Sept jeux de quilles permettaient de joyeuses compétitions tandis que les danseurs, qu'accompagnait un petit orchestre, évoluaient dans l'herbe fraichement tondue. Le soir venu, la fête se poursuivait jusqu'à minuit, à la lueur des lampions.

Mise à mal par la fête communale, instituée en juillet (~1880), ainsi que l'évolution du mode de vie, des réjouissances et des mentalités consécutive aux deux guerres mondiales, la fête à Pimperné tombe en désuétude.

Sur le plan de 1801 (Delwiche, maire et géomètre de Bastogne), remarquons le triangle formé par deux voiries et le ruisseau. Il représente l'actuel parc Elisabeth. A son sommet, le N*66 symbolise le domaine des receveurs de fer (maison Siville), tandis qu'au centre, on repère la fontaine de Pimperné.

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